Chevalier Noir
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Réalisateur : |
Emad Aleebrahim DEHKORDI | ||
Acteurs : |
Iman Sayad Borhani, Payar Allahyari, Masoumeh Beygi, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 42 | |||
Date de sortie : |
22/02/2023 | |||
Titre original : |
A Tale of Shemroon | |||
Note "critique" : |
1,50 | |||
Classement 2023 |
95 /128 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Iman et son jeune frère Payar vivent avec leur père dans un quartier du nord de Téhéran. Après la mort de leur mère, Iman cherche à tout prix à sortir de l’impasse d’une vie étouffante et profite de ses relations privilégiées avec la jeunesse dorée de Téhéran pour se lancer dans un petit trafic juteux. Mais ce qui semblait être le chemin vers un nouveau départ les entraîne dans une spirale qui va bouleverser leur destin. .O. |
Xavier |
.O. Le scénario est basé en partie sur une histoire vraie mais tout ce qui le fera avancer est largement prévisible puisqu'évoqué en amont dans le film. Lorsque ce n'est pas le cas, les perches tendues sont tellement grandes qu'il est impossible de les louper : un peu d'attente devant un portail ? Une épée à passer chercher à la maison ? Une moto partagée par deux frères ? Je ne vais pas vous faire un dessin mais il faudra chercher ailleurs les qualités du film. Un peu de fantastique peut-être ? La moto est donnée comme "maudite" quelques fois, encore une manière d'attacher à ce véhicule les problèmes rencontrés par ce dealer à la petite semaine qui ressemble tant aux gamins qui veulent gagner beaucoup d'argent, vite, sans réfléchir aux conséquences de leur décision... mais alors pourquoi répéter cela trois-quatre fois ? Peut-être pour justifier le titre original du film " A Tale of Shemroon" (donc un conte du quartier de Téhéran nommé Shemroon). Mouais. Que reste-t-il pour sauver le film ? Une relation fraternelle qui marche à l'écran et un portrait des différentes jeunesses de Téhéran : ceux qui se sont expatriés et qui reviennent, ceux qui sont restés et n'ont pas grand-chose, ceux qui vivent dans de belles villas et font la fête, loin des problèmes de ces derniers. Cela parlera sûrement aux spectateurs parfaitement au courant de la vie Iranienne mais ce n'est pas mon cas donc j'ai sûrement été moins réceptif que le jury du festival. Il n'empêche, "Le chevalier noir" m'a semblé traiter ces problématiques de façon bien superficielle et j'ai largement eu le temps de m'ennuyer devant ces personnages pas assez fouillés à mon goût. Dommage. .O. |
Première : ¤ ¤ |
.O. Dans une atmosphère de film noir finement nappée de fantastique, Emad Aleebrahim Dehkordi raconte dans le même geste fluide et précis la spirale infernale conduisant ces deux frères au bord de l’abime que la réalité concrète de cette société iranienne où la violence arbitraire peut surgir à tout moment. Un cinéaste à suivre. .O. |
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